Aller chercher dans les moindres recoins de son cerveau une once de motivation pour endurer l’exercice suivant. Ne plus penser aux douleurs physiques, être serein pendant la tempête, ne penser seulement qu’à une chose : ternir jusqu’au bout ! Il se sont sûrement dit : « Mais qu’est-ce que je fais là ? » ou bien « Quand est-ce que ce calvaire s’arrête ? ». Au final, à peine le temps de se poser la question qu’il fallait ramper, sauter ou encore courir. Il n’y a pas de doute possible, ils étaient bien au stage d’aguerrissement.
Premier jour :
Le stage se déroule à Salies-de-Béarn, la pluie au rendez-vous, peu importe, les élèves sont venus pour franchir la limite qu’ils ne dépassent jamais. Même avec le froid, la pluie, le vent. Dès le départ, ils commencent fort, entre roulade, saut de haie, passer sous des bancs…des pompes et j’en passe. Il n’ont qu’une seule limite, la limite que je leur impose ! Après des techniques de corps à corps, des combats sur tous types de terrains, le soleil nous toisant un peu, c’est reparti de plus bel, travail en individuel et en collectif afin de se souder lors des épreuves qui jouent à la fois sur le physique et le mental. Tous ont été au-delà de ce qu’ils pensaient pouvoir faire et les deux heures et demi se sont écoulées à la vitesse de l’éclair.
Deuxième jour :
Le stage se déroule à Bayonne, cette fois-ci avec un beau soleil, mais une bonne rafale de vent vient nous accompagner lors de notre parcours. Le lieu est différent, un paysage beaucoup plus urbanisé. On en profite pour utiliser bancs, barrières, murs pour faire notre parcours du combattant afin de s’échauffer. Une fois sur le terrain, apprêté pour les kilomètres de rampement, la partie commence comme pour la première journée à Salies. Même programme que la veille, à l’exception d’un terrain bien différent. Le stage se termine avec des sourires et une envie des élèves de renouveler cette expérience.
Merci aux participants, continuez ainsi.
L’aventure continue !
Christophe